Prospective agricole
Quel visage prendra l'agriculture en 2035 ?
Deviendra-t-elle plus verte, plus compétitive, plus mondialisée ? Les aires urbaines seront-elles plus résilientes ou plus métropolisées ?
Une prospective « agriculture » dédiée aux territoires
En 2017, la direction régionale de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt, les directions départementales des territoires de l’Aveyron, du Tarn et de Tarn-et-Garonne ont souhaité accompagner des territoires dans le cadre d’une étude prospective portant sur l’avenir de l’agriculture dans les aires urbaines de moyenne importance d’Albi, Castelsarrasin, Montauban et Rodez.
Ces aires sont toutes les quatre très dynamiques en matière de développement et sont sous influence plus ou moins forte de la métropole toulousaine. Ces quatre aires urbaines possèdent des caractéristiques communes : l’agriculture et ses filières y occupent une place prépondérante d’un point de vue économique et spatial et également des spécificités, notamment en termes de productions et de valorisation des produits.
2035 est la date choisie pour se projeter dans l’avenir et amener les acteurs des trois territoires à imaginer l’agriculture dans leur aire urbaine.
L’Etat, avec l’assistance du bureau d’étude Blézat Consulting, a mobilisé des acteurs pour leur action dans le territoire : les professionnels agricoles, les élus et techniciens des collectivités, la chambre d’agriculture, les coopératives et opérateurs des filières agricoles, les associations de consommateurs et de l’environnement, l’enseignement agricole et les services de l’Etat. Ils se sont retrouvés dans des ateliers pour réfléchir au devenir de l’agriculture dans leur territoire. De début février à fin mai, dans les quatre aires urbaines, le cadre informel de réflexion a permis à chacun d’exprimer sa vision de l’avenir.
A partir d’un diagnostic territorial partagé, révélateur des représentations du territoire, de leur perception des enjeux, et à l’appui de réflexions sur les facteurs principaux d’évolution de la société, de l’économie territoriale, de l’aménagement de la ville et des composantes externes telles que le changement climatique, les marchés mondiaux, les politiques agricoles, les participants ont contribué à la construction de 3 scenarii prospectifs pour chaque territoire. Ils se sont alors positionné sur « le probable » et « le souhaitable » pour l’avenir du territoire.
La méthode prospective participative a permis de mettre en place et d’enrichir un dialogue entre les acteurs des aires urbaines et de faire émerger les orientations souhaitables à partir des 3 scénarii co-construits.
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