L’objectif de cet espace Littoral est de participer à une mise à disposition des connaissances sur les risques naturels côtiers en Occitanie.

Il vient compléter le visualiseur général Picto en ce qui concerne les données géomatiques, mais aussi le portail littoral Occitanie (POL) sur lequel les études réalisées sont téléchargeables.

 http://littoral-occitanie.fr

 
Il est proposé ici :

1 - Un  visualiseur spécifique dédié aux données sur le littoral et sur les risques côtiers.

2- Un espace « Évolution du rivage» avec plusieurs analyses et cartographies statiques de l’évolution du trait de côte et de la dynamique sédimentaire. Elles sont issues des études et des suivis pilotés par la DREAL.

3- L'espace « Risque submersion marine » présente diverses cartographies et éléments de connaissance.

 

 

La façade littorale de la région Occitanie concerne les départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude, et des Pyrénées-Orientales. Elle s’étend de la frontière espagnole à la limite ouest de la Camargue, sur un linéaire d’environ 230 km (190 km de côtes sableuses (85% du linéaire) et 40 km de côtes rocheuses).
À moins de 15 km du rivage, on compte quatre grandes agglomérations (Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan), 154 communes dont 32 sont riveraines de la mer.
La côte Vermeille, d’Argeles à la frontière espagnole est une côte rocheuse. Ses falaises de schistes au contact avec la mer sont hautes et assez abruptes. Cette côte très découpée, abrite plusieurs plages de poche au sein d’une succession de caps et d’anses.

Le littoral sableux, majoritaire, est constitué de différents ensembles : l’arrière plage, constituée souvent de lagunes et étangs littoraux, la plage émergée qui intègre les cordons dunaires, et l’avant-côte.
Il est entrecoupé de plusieurs caps rocheux (Leucate, le Cap d’Agde et le Mont St-Clair) qui déterminent en partie les limites de grandes unités sédimentaires aux caractéristiques distinctes.
D'ouest en est on peut identifier : la plage du Racou à Argeles-sur-Mer, le Roussillon, le Narbonnais, l’Hérault, le golfe d’Aigues-Mortes et l’Espiguette.

Il y a 6 000 ans, la dernière variation importante du niveau de la mer a eu lieu et a concouru à former le cordon littoral actuel, isolant ainsi les lagunes de la mer. La houle et les courants côtiers ont poursuivi le processus pour former les lidos.

Ce littoral, de faible altitude et assez fortement urbanisé, est particulièrement vulnérable à la submersion marine lors des tempêtes, ainsi qu'à l'érosion et au recul du trait de côte. Ces phénomènes s'accentueront avec la montée du niveau marin, conséquence du changement climatique.

Face à ces enjeux, l'État a adopté en 2018 une stratégie régionale de gestion intégrée du trait de côte, qui propose des typologies d'espaces littoraux avec des modes de gestion différenciés (le fichier de cette typologie est disponible via le visualiseur).

http://www.littoral-occitanie.fr/Strategie-Regionale-de-Gestion-Integree-du-Trait-de-Cote-SRGITC

Depuis 2021, la loi Climat et Résilience invite les collectivités à cartographier le recul de leur trait de côte à l'échéance 30 et 100 ans, à y adapter leurs documents d'urbanisme et à élaborer des stratégies de recomposition spatiale des zones exposées. Des recommandations nationales encadrent la production des cartes locales, avec une phase préalable de recueil des données et études existantes, auquel cet espace pourra contribuer.
https://www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/recommandations-pour-l-elaboration-des-cartes-a1533.html