Picto-Occitanie

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Portail public eau - biodiversite

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   Les services déconcentrés de l’État (DDT-M, DREAL et DDPP) et les établissements publics (AFB, ONCFS, PN) se coordonnent et s’articulent pour la mise en œuvre de contrôles administratifs et judiciaires en police de l'eau et de la nature, dans le respect du protocole d’accord signé localement entre le préfet, le(s) procureur(s) de la République et les établissements publics.

 
Pour mener à bien ces missions la DREAL met à diposition des cartes dynamiques, statiques, et un accès aux données du SINP Occitanie. L'accès à cet espace est restreint aux seuls services de l'Etat en raison des accords passés avec les producteurs de données du SINP et le caratère sensible de certaines données.

 

Les enjeux de la Région Occitanie en matière de biodiversité et d'eau sont les suivants :

      La Région Occitanie embrasse quatre zones biogéographiques et constitue un véritable carrefour européen de la biodiversité entre la France et l'Espagne, et entre Nord Méditerranée et Pays du Sud de la Méditerranée. Il en résulte une grande diversité de paysages et de systèmes écologiques qui permettent à des milieux et des espèces très variés de se développer. Près de la moitié des espèces faune-flore françaises sont ainsi présentes en Occitanie, avec la déclinaison de 39 plans nationaux d’action en faveur d’espèces menacées dont 9 en coordination nationale (Ours brun, Aigle de Bonelli, Faucon Crécerelette, Vautour Moine, Aster des Pyrénées, Desman des Pyrénées, Lézards des Pyrénées, Bouquetin et Emyde Lépreuse).

 

La responsabilité pour la conservation de milieux naturels uniques ou rares à l'échelle européenne est également très forte : les aires à statut de protection réglementaire représentent à ce jour 46% du territoire régional, avec 16 réserves naturelles nationales sur le territoire et 7 PNR en actions. Les surfaces marines sont concernées par une RNN (Banyuls) et un Parc Naturel marin (PNM du Golfe du Lion). Le dispositif Natura 2000 est bien installé en Occitanie avec à présent 250 sites.

 

La région porte ainsi une responsabilité internationale, européenne et nationale, de préservation d’habitats et d’espèces à intérêt spécifique majeur (réservoirs biologiques) et lieu de haltes migratoires (corridors écologiques). Or cette biodiversité régionale est soumise à de fortes contraintes et pressions, avec notamment 50 000 nouveaux habitants par an et une forte attractivité touristique. La destruction, l’artificialisation et la fragmentation des habitats naturels dues aux changements de pratiques et/ou d’usage des sols et aux politiques d’aménagement se poursuivent et restent un des premiers facteurs d’érosion de la biodiversité.


 

   Concernant les politiques publiques de l'eau, la région est concernée par 3 grands bassins hydrographiques Adour-Garonne (AG), Rhône-Méditerranée (RM), Loire-Bretagne (LB) et occupe une position privilégiée de tête de bassin sur ces 3 districts. La région comporte un linéaire dense de cours d’eau avec 74 000 km dont une large frange de cours d’eau avec des débits intermittents (près de 50 % des écoulements) sur les 2 bassins. Ces cours d’eau intermittents sont des milieux aquatiques particulièrement sensibles aux impacts des activités anthropiques (travaux en cours d’eau, rejets, prélèvements).

 

La diversité des milieux aquatiques est remarquable en Occitanie et se traduit par des écosystèmes à fortes valeurs patrimoniales (lagunes méditerranéennes, importance et diversité des zones humides ) et par des cours d’eau avec des espèces emblématiques (écrevisses à pattes blanches, Desmans des Pyrénées, Loutre, Chabot du Lez, grands migrateurs amphihalins, moules d’eau douce…) et avec un fort enjeu de continuité écologique, avec 10 000 obstaclesà l'écoulement recensés.

 

34 % de la superficie régionale est classée en zones vulnérables (ZV) aux pollutions par les nitrates et 118 captages AEP sont identifiés comme prioritaires par les 2 SDAGE par rapport au risque de pollution phytosanitaire.

 

Ces ressources en eau sont fortement sollicitées à l'étiage par les usages (260 000 ha irrigués, 4,5 millions d'habitants, 212 millions de nuités ennuelles été/hiver, centrale nucléaire de Golfech) : l'estimation du cumul de prélèvements en Occitanie atteint 1,6 milliard de M3/an. Ces prélèvements sont à l'origine de déséquilibres quantitatifs qui concernent les grands bassins versants et représentant un déficit de l'ordre de 10% en volume des prélèvements (30% localement).

Enfin, en 2015, 46 % des masses d’eau superficielles sont estimées en bon état (BE) sur la région Occitanie. L’objectif qui résulte des SDAGE est d’atteindre 63 % de BE en 2021.

 

   Vous pouvez accéder aux données ouvertes (Open-data) relatives à ces politiques publiques à l'aide des outils ci-dessous.